Madame de Peyrehorade est âgée d’une cinquantaine d’années ; son allure n’est pas très élégante, comme la plupart des Catalanes qui sont, à cet âge-là, souvent dodues et grosses (à ce que dit le narrateur !). Elle est mariée et mère d’un jeune homme de vingt six ans.

  Madame de Peyrehorade n’a pas besoin de travailler puisque son mari possède une petite fortune. Les gens envient leur maison car c’est la plus belle d’Ille. Elle n’est pas très instruite et est ignorante de l’art ( là, c’est son mari qui l’affirme !). C’est une femme assez effacée, mais qui n’hésite pas à donner son avis quand elle trouve que c’est important. Elle tient à entretenir sa bonne image dans le pays. Madame de Peyrehorade est avant tout une bonne ménagère: elle est très occupée par la cuisine. Elle adore manger et a des goûts culinaires précis : volailles, confitures…. Elle se soucie de ses invités, ce qui prouve qu’elle est prévenante. C’est «une provinciale renforcée», selon le narrateur.

   Cette femme est très croyante, superstitieuse, et elle pense que le malheur provient de la Vénus. C’est pour cela qu’elle veut faire fondre la statue en cloche pour l’église.

Une bonne grosse Catalane